Entreprise et cancer

Assistante sociale

Catherine

Quand elle apprend qu’elle a un cancer, elle interrompt immédiatement son travail.

 

Catherine apprend en 2009 qu’elle a un cancer du sein. Alors assistante sociale, elle interrompt immédiatement son travail, face à l’impossibilité qu’elle ressent d’aider en ayant soi-même besoin d‘aide.

18 mois après, elle reprend le travail, mais demande un reclassement professionnel, la maladie ayant, comme souvent, changé ses repères et ses aspirations.

Il faudra plus de 8 mois pour que son employeur concrétise ce reclassement, les services pouvant l’accueillir montrant une forte réticence face à une salariée fragilisée et perçue comme moins efficace. Durant cette période et  malgré la présence de la Direction des Ressources Humaines, elle essuie des paroles blessantes de la part de collègues, et sent qu’elle n’est plus la bienvenue dans une organisation qui peine à prendre en compte sa vulnérabilité.

 

« J’ai failli tomber après mon retour au travail, c’est quand même dur quand on a subi une grave maladie »

 

Dans le cas de Catherine, l’entreprise ne faillit pas à ses obligations, et accompagne le reclassement de sa salariée, démontrant en apparence au moins, qu’elle prend en compte sa situation particulière.
Mais au-delà du respect des règles, l’exemple de Catherine nous montre que le besoin des salariés malades va au-delà des procédures, et appelle un soutien humain qui passe aussi par les gestes de solidarités, les paroles de réconfort, l’expression de la confiance.

 

Il témoignent aussi...

Marie-Charlotte

Consultante en communication

Frédérique

Responsable qualité

Michel

Téléconseiller

Laurence

Secrétaire